Talkin’ ’bout my generation

J’ai toujours eu une GROSSE tendance à la nostalgie… Enfant, je me complaisais déjà à me rappeler le bon vieux temps de « quand j’avais quatre ans ». Autant vous dire que j’ai pris une bonne vieille claque lors de notre dernière réunion de famille. En voyant les sept arrières-petits-enfants de ma grand-mère paternelle gambader dans l’herbe, j’ai réalisé que la nouvelle génération était déjà dans la place. Puissant coup de vieux mais grosse bouffée d’amour.

J’adore voir nos sept zozos évoluer ensemble, grandir chacun à leur manière, avec leurs personnalités si différentes. La plupart sont encore des bébés mais leurs caractères se dessinent déjà. Leurs cheveux de poussin, leurs bouches barbouillées de purée, leurs grands sourires avec ou sans dents… tout me touche chez cette joyeuse troupe dont la moyenne d’âge doit culminer autour de deux ans.

J’ai trouvé nos dernières retrouvailles entre cousins particulièrement émouvantes puisque nous étions sur les lieux de notre enfance Auvergnate. En pique-niquant à La Banne d’Ordanche avec toute la meute, j’étais émue de voir nos enfants rassemblés là où nous jouions déjà quand nous étions petits. J’espère que, comme nous, nos petits bouts auront la chance de grandir avec leurs cousins, de les connaître, de devenir des amis. J’ai conscience d’avoir la chance de vivre dans une grande famille de Bisounours et j’espère que la prochaine génération sera aussi vernie.

Pour la première fois, nous avons essayé de faire une photo de groupe de nos sept louveteaux. Forcément, les grands et les bébés posaient (presque) sagement, alors que Baby V. et son cousin américain avaient la bougeotte et tentaient de s’échapper du cadre. Mais je les aime déjà ces premières photos pleines de dérapages, parce que je sais que je les ressortirai dans dix ans avec une émotion intacte. On s’en fout que personne ne regarde dans la bonne direction ou qu’un caniche s’incruste au premier plan. Moi je ne vois qu’un beau moment immortalisé et la promesse de lendemains qui swinguent.

Oh oui je veux être un Bisounours.

C’est tout.